Les Amis de Robert Margerit
Index général par thème
Cahiers XXIII
Cahiers XXII
Cahiers XXI
Cahiers XX
Cahiers XIX
Cahiers XVIII
Cahiers XVII
Cahiers XVI
Cahiers XV
Cahiers XIV
Cahiers XIII
Cahiers XII
Cahiers XI
Cahiers X
Cahiers IX
Cahiers VIII
Cahiers VII
Cahiers VI
Cahiers V
Cahiers IV
Cahiers III
Cahiers II
Cahiers I
Cahiers Robert Margerit n° VIII (2004 - 272 pages)
Sommaire


01 – Avant-propos, Robert Laucournet entrevoit l’amorce d’une fédération capable de regrouper les associations littéraires de notre région.


Études margeritiennes :
consultez en intègralité chaque texte de cette rubrique en suivant le lien


02 – Jeux de Dames, texte non signé de Roger Kenette, dans lequel on retrouve les échanges épistolaires Margerit-Delpastre et le contenu d’une lettre d’une jeune femme inconnue qui vit intensément son homosexualité et remercie l’écrivain pour son art de mettre en scène les amours saphiques, avouant avoir reconstitué avec son amie les promenades en barque de Par un été torride. Cette jeune femme, Geneviève, termine sa lettre par ces mots : «Adieu, monsieur, brûlez ceci et souvenez-vous que vous avez beaucoup de lectrices qui aiment ce que j’aime et aiment qu’on leur en parle ».

03 – Quelques pages du Journal (extrait de La Vie de Frédéric-Charles Messonier) Visite de lamaison de Thias. Rencontre avec Françoise «Je fus soudain ébloui… En une seconde, cette créature dont je ne savais rien encore, m’était devenue indispensable ».

04 – Dessine-moi un dragon ! ou la description façon Margerit,
par André-Guy Couturier. Une promenade dans la machinerie descriptive de Mont-Dragon avec cette conclusion: «Tant pis pour le lecteur pressé qui sauterait tous ces arrêts sur images. Ou plutôt — dommage —, car il se priverait ainsi de la substance vive du roman et aussi son luxe.

05 – De quelques psittacidés, Pierre Silvain a lu L’Île des perroquets et a mis son érudition au service des araracas et autres oiseaux grimpeurs. On en apprend de belles !


06 – Richard Millet reçu à Isle par l’association Margerit.
Deux lectures de Marielle Sassi: Ma vie parmi les ombres et Fenêtre au crépuscule. François Gilardi analyse (on est toujours avec Richard Millet) la capacité de résister à la «tentation de la poésie». Les Gens de Viam étaient nombreux à l’auditorium d’Isle, venus saluer l’homme célèbre, eux qui avaient connu le garçonnet rêveur gardant les vaches au champ.

07 – Pour saluer Jean Blanzat du 3 au 5 juin 2004, une pléiade d’universitaires et de chercheurs était réunie à la Bfm de Limoges, chacun apportant sa pierre à la reconstruction de l’univers immense de Blanzat.
Entre autres, Georges-Emmanuel Clancier, l’ami de toujours, Anne Clancier, psychanaliste, et Robert Laucournet qui exposa cette fraternité littéraire sans laquelle Margerit n’aurait pas atteint les sommets.
À cette occasion, les Cahiers ont publié deux études.
• La première est de Jean Vergnaud, toujours ébloui par Enfance : « Comment expliquer cette préférence un peu têtue ?…J’ai surtout été sensible au fait que l’auteur […] a choisi de ne pas raconter sa vie mais de magnifier son expérience pour lui donner une valeur universelle ».
• La seconde est de Christine Lagarde-Escoffier, auteure d’une thèse sur Jean Blanzat qui a réservé aux Cahiers un texte inédit avec Miroir au féminin et sulfureuse pédagogie. La montée d’un double désir, tentation érotique et ambiguité sexuelle occupent trois chapitres de La Gartempe. Un jeu de dames, on l’a compris.

08 – Pour saluer Clancier? Bien sûr, et aussi pour réparer un oubli. Un des actes du colloque de Cerisy n’apparaît pas dans l’ouvrage de Pulim Georges-Emmanuel Clancier passager du siècle. Arlette Albert-Birot, organisatrice de ce colloque, a fait appel aux Cahiers Margerit qui ont volontiers accepté de publier le texte d’Adelaïde Russo, de l’Université de Baton rouge en Louisiane. L’universitaire américaine nous plonge au coeur de la poésie, faisant humblement étalage de sa connaissance absolue de l’oeuvre du poète et de son admiration pour Joë Bousquet, l’homme blessé qui doit à sa blessure d’avoir appris que tous les hommes étaient blessés comme lui.

09 – Marcel Body: Au coeur de la Révolution - Mes années de Russie 1917-1927 Ouvrage lu et commenté par Madeleine Gayot qui fut journaliste au Populaire du Centre et secrétaire de Robert Margerit qui lui confiait la frappe de ses manuscrits non scabreux.
Né dans le faubourg ouest de Limoges, élève à la communale du Canadier, puis typographe, il va découvrir Tolstoï et réussir à partir en Russie avec une mission militaire française. Dix années dans les coulisses du Kremlin, au coeur de la Révolution. Revenu en France, il fut banni du parti communiste pour avoir dit et proclamé sa vérité sur le paradis terrestre.

10 – Le Limousin des frères Tharaud, Thierry Granet. Voyageurs infatigables, c’est toujours en Limousin qu’ils posent leurs valises le temps de reprendre leur souffle.

11 – Paule Lavergne: Redécouvrir lemonde avec le regard émerveillé de l’enfance Geneviève Laleuf. La chance a voulu qu’existent les Cahiers Margerit et qu’existe Geneviève Laleuf, agrégée de Lettres, qui avait jeté son dévolu sur Paule Lavergne, la petite institutrice trop modeste, qui s’était hissée sur des sommets, avant de tomber dans l’oubli.
Comme on redresse le navire parti à la dérive, Geneviève Laleuf, par un travail de fourmi a redonné vie à l’oeuvre fort importante de l’institutrice de Mézières-sur-Issoire, remarquée en un temps précédent par Jean Blanzat, Robert Margerit, René Rougerie et les Éditions Gallimard.
Le texte offert par Geneviève Laleuf aux Cahiers Margerit a donné naissance à une association bien décidée à redonner vie à une grande dame qui étouffa peut-être d’un excès de modestie.

12 – George Sand et Françoise Chandernagor, George Sand est née en 1804, et Victor Hugo en 1802, personne ne l’a oublié. Pour le bicentenaire est paru le très bel ouvrage Sur les pas de George Sand, préfacé par Françoise Chandernagor. L’une était du sud du Berry, l’autre vit dans le nord du Limousin. Elles sont deux soeurs jumelles pour peu que l’on accepte quelques accommodements avec le temps.

13 – Veillées d’enfance à Lastours ! Éric Simon, notre compatriote exilé en Grande-Bretagne et toujours nostalgique de son Limousin, rencontre dans un restaurant cinq jeunes filles vêtues de noir. Et vogue la galère des souvenirs, des mythes, des légendes.

14 – L’absence du troisième jour, Vincent Pélissier : «Quant aux eaux intérieures, on dit qu’elles furent scindées de la terre et qu’il y eut alors dans le monde habitable, de l’eau et du continent. C’est généralement ce qui a été fait au soir du troisième jour…» De Schönbrünn (littéralement belle fontaine) à Châlus, court l’eau qui brûle ou gèle, qui infatigablement passe en se jouant des humains.

15 – Le passage, Anne Clancier. Très sérieuse docteur en médecine, psychiâtre, psychanalyste, licenciée ès lettres, notre chère Anne s’offre un voyage dans les temps qui n’existent plus.

16 – Lalie, nouvelle de Florence Delaporte.

17 – La mort de Médée, Daniel Dayen. Amédée Carriat, né le 30 mars 1922 dans la commune de Grand-Bourg, est décédé en janvier 2004: « La mort lui a fermé les yeux alors qu’il lisait, sans le savoir, son dernier livre».
Daniel Dayen, historien et président de la Société des Sciences Archéologiques de la Creuse, rend un hommage ému à son prédécesseur qui se fit humble serviteur des Lettres durant toute son existence. On lui doit son célèbre dictionnaire des auteurs creusois. Sa vie ne fut qu’étude, lecture et diffusion du savoir.

18 – Pierre Riboulet et la bibliothèque de Limoges, Roger Kenette: « Son art, il l’a mis au service des plus démunis en cherchant à améliorer l’habitat; au service des malades en modernisant l’hôpital ; au service des laissés pour compte, en bâtissant des bibliothèques, toutes portes ouvertes, sur la connaissance et la culture».

19 – La chronique des livres: Madeleine Chapsal : L’Homme de ma vie. Jacques Delors : Mémoires. Daniel Depland: Mes putains sacrées. Jacques Body: Jean Giraudoux, (une biographie de plus de 900 pages, le livre qui manquait à la littérature). André Chandernagor : La Liberté en héritage, (belle coïncidence, le corrézien Delors et le creusois Chandernagor écrivent en même temps leurs mémoires). Jean-Jacques Pauvert, Mémoires, ouvrage cité pour l’intérêt porté par l’auteur à une jeune libraire de Limoges nommée Régine Deforges.
Françoise Chandernagor : Couleur du temps, roman historique. Jean Piat : Beaumarchais, un intermittent du spectacle, le célèbre acteur qui vit en Limousin une partie de son temps, a écrit cette biographie à l’ombre de ses pommiers en fleurs.

www.robert-margerit.com

Toutes illustrations d'après Robert Margerit